mardi 24 septembre 2013

Cussey sur l'Ognon Besançon

Aujourd'hui, pour ma dernière étape, il fait un temps magnifique.
Besançon est à 16 km et le chemin grimpe pas mal avant de redescendre dans la cuvette au bord du Doubs où, déjâ les hommes de la préhistoire avaient installé un village.
Aujourd'hui, la ville est sans dessus-dessous, ses édiles ayant descidé de jouer dans la cour des grands en construisant un tramway, moyen de transport indispensable dans une ville s'étendant sur presque 1km ( de ma propre expérience, pour aller de la cathédrale Saint Jean jusqu'à la gare SNCF de Viotte, à l'autre bout de la ville, et sac au dos il faut environ 20mn !).
C'est un peu dommage car la ville est fort belle.
C'est tout d'abord l'église de Sainte Madeleine, ouverte ce dimanche matin, puis la traversée du Doubs, la place où se trouve l'ancien hôtel-dieu qui renferme, merveille entre toutes, la Galerie du Saint Esprit chef-d'oeuvre en bois sculpté du XVI° siècle.
Sur la même place se trouve le musée d'art de la ville où sont réunis quelques tableaux et sculptures de belle facture, sans compter trois sarcophages égyptiens.
Si vous voulez le visiter, il faut vous dépécher car il va fermer pour travaux de restauration pendant 5 ans.
Je n'ai pu résister à photographier quelques oeuvres que je vous livre ici.
En continuant la Grande Rue, on arrive sur la Place de la Mairie où se trouve en outre une église bien évidement fermée.
Si l'on poursuit son chemin, après le Musée du Temps doté d'un joli cloître, on arrive sur la Place Victor Hugo où se trouve la maison natale de l'écrivain.
En continuant à monter on passe devant des vestiges romains avant d'arriver à la cathédrale romane côté choeur et nef et qui possède dans ce que l'on pourrait appeler le fonds de l'église un second choeur, décoré dans le goût du XVII ° et qui, ainsi, fait face à l'autre. C'est assez curieux à voir !
Il ne faut pas quitter cette cathédrale sans aller voir son horloge astronomique qui date du début du XIX° siècle.
Les courageux peuvent continuer à monter jusqu'à la Citadelle. Quant à moi, je me suis contenté de la regarder depuis le parvis de la gare, me promettant de faire l'ascension lorsque je reprendrai le Chemin l'an prochain.
Vu devant la Mairie de Cussey sur l'Ognon

Maison natale de Victor Hugo
Le cloître du Musée du Temps

samedi 21 septembre 2013

Gy Cussey sur l'Ognon

Départ sous le soleil pour cette courte étape de 18km, réalisée en grande partie sur la D66 peu fréquentée ( en 3 heures, j'ai vu 3 voitures dans chaque sens).
Le contexte a changé : j'attaque les contreforts du Jura, les dénivellés s'accentuent -surtout à la montée.
Un peu avant l'arrivée â Gézier, j'aperçois vagement la chaine des Alpes.
Je fais une longue pose au soleil, assis devant la Mairie.
Le chemin continue tout droit et le paysage montagneux se révèle.
J'arrive à Cussey après avoir traversé le Salon sur lequel nage une troupe de cygnes.

vendredi 20 septembre 2013

Dampierre sur Salon Gy

Contre toute attente, les chinois logés dans mon hôtel n'ont pas fait de bruit ni hier au soir ni ce matin.
Je suis donc parti à 8 heures, bien reposé, heureusement.
Le chemin emprunte tout d'abord la route pendant environ 4 km, sous le crachin de type breton, avec une circulation automobile modérée.
Il bifurque ensuite dans un chemin goudronné, et, tout de suite après dans un chemin de terre.
Vu la hauteur de l'herbe, je renonce et, à l'aide de My Trails, je combine un itinéraire de remplacement qui me fait rejoindre un petit canal lattéral à la Saône, puis repart et me fait traverser la rivière avant Mercey sur Saône où je fais une petite pose près du lavoir.
Je prends ensuite une petite route départementale complérement déserte avant de tourner dans le bois.
Au départ, le chemin est correct , puis il se dégrade et finit par disparaître complétement. Et me voilà crapahutant entre les souches, le bois mort, les racines et dans un sol spongieux et détrempé, le téléphone à la main pour garder le cap et cela pendant près d'1 km; avant de retrouver un chemin goudronné que je dois suivre tout droit. Au bout de 2 km, il disparaît lui aussi et je me vois contraint de prendre un chemin de traverse à droite afin de rejoindre une petite route départementale.
Et là, c'est la Bérésina : des coupes récentes ont été faites, les engins ont défoncé le chemin qui semble un lac de boue. A un moment je m'enfonce des deux pieds dans la glaise jusqu'aux chevilles.
Enfin je finis par rejoindre cette fichue route qui me conduira juqu'à Igny où je m'accorde une pose déjeuner...auprès du lavoir. Le temps s'est arrangé et depuis mes avatars dans la forêt, il ne pleut plus.
Je continue jusqu'à Angirey où je fais une nouvelle pose (à l'abri-bus cette fois-ci), avant de reprendre la route pour Citey -nouvelle pose sur les marches d'un calvaire de 1836, décapé à neuf et où, faute inexcusable, j'oublie ma gourde -.
J'arrive enfin à Gy. Il est 16h30 et je suis un "peu" fatigué.
Je ne vous propose donc qu'une photo de la célèbre fontaine. Pour le château, je vous incite à aller le voir sur Internet, d'autant qu'en ce moment, la toiture est en réfection et il est entourré d'échafaudages.

jeudi 19 septembre 2013

Champlitte Dampierre sur Salon

Ce matin, j'ai un peu fait la grasse matinée car mon étape ne fait que 20 km.
A 8h30, au moment de mon départ, le ciel est d'un bleu azur.
Le brouillard va monter des champs détrempés et se dissiper rapidement.
Le chemin est très bien balisé de petits pèlerins Via Francigena.
Au bout de 2 heures, je fais une pose à Neuvelle les Champlitte, près du lavoir.
En passant devant le cimetière je n'hésite pas à immortaliser un monument funéraire très présomptueux.
Le chemin, parallèle à une ancienne voie de chemin de fer, suit plus ou moins le parcours du Salon.
Sur l'autre rive, se trouve le village de Framont.
Nouvelle pose, à l'heure du déjeuner, à Montot où je lézarde sur un banc au soleil en mangeant mon sandwich "Carrefour".
Arrivée à Dampierre où il n'y a pas grand chose â voir, si ce n'est la vue depuis ma chambre du 7°étage.
L'immeuble où je couche abrite les Sièges sociaux de deux grandes entreprises métallurgiques et, aux 7° et 8° étages un hôtel spécialisé dans la réception de cars de chinois !
Ah, j'oubliais la "Mairie-lavoir", ça, ce n'est pas courant.