Départ au petit matin (7h15), il fait plutôt frais : 8° et le soleil qui se lève est voilé par la brume.
Je sors du village par l'incontournable Via Cassia pendant 15km avant de bifurquer dans la zone industrielle, puis d'emprunter une petite route qui rapidement monte très fort jusqu'au hameau de Quinciano, avant de redescendre dans la vallée.
Le chemin continue dans la plaine entre la voie de chemin de fer et des champs immenses, la plupart cultivés - du blé, principalement - c'est la grande solitude : un lièvre s'est quelque peu approché, mais, effrayé, s'est enfui dans l'autre sens.
Au cours d'une courte pose, après avoir passé au-dessus de la voie pour continuer de l'autre côté, un cyclotouriste est passé sans daigner répondre à mon salut.
On finit par arriver à Ponte d'Arbia où de grands travaux ont été réalisés pour permettre aux poissons de franchir la levée.
Un pont spécial à été construit pour les pèlerins et les cyclistes afin d'éviter une traversée hasardeuse sur le pont traditionnel.
Le chemin capahute ensuite dans les colines en faisant faire au moins deux fois la distance qui sépare Ponte de Buonconvento, tout cela pour éviter cette fichue Via Cassia.
Buonconvento est un charmant village qui se prétend être l'un des plus beaux d'Italie. Il est vrai que c'est assez joli.
Outre son architecture, le village possède 2 musées, dont un dédié à l'art sacré, que j'ai visité accompagné de la personne qui a l'air de faire un peu tout mais surtout à une très bonne connaissance de l'art sacré siennois des trecento et quatrocento qu'elle a su me transmettre dans un français qui, s'il n'était pas parfait, était plus qu'acceptable.
Elle m'a fait cadeau d'une carte postale représentant l'Annonciation de Girolamo di Benvenuto.
Petit tour à l'église enfin qui renferme deux très beaux tableaux.
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