Départ extrêmement matinal (7h) pour cette dernière étape en compagnie d'Elisabeth qui doit reprendre le car ce soir pour rentrer.
Il fait à peine jour, mais déjà les camions défilent sur la grande route que nous abandonnons heureusement très vite pour un chemin désert.
Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer la photo d'un jardin qui a des airs de Disney Land à Montier en l'Isle!
Nous continuons, toujours par des chemins, jusqu'à Bar sur Aube que nous traversons en zigzag pour voir l'église Saint Pierre, assez originale avec sa halle en bois, et l'église Saint Maclou qui, elle, est dans un état déplorable.
Nous quittons Bar en traversant l'Aube sur un pont magnifiquement fleuri.
Nous grimpons (le mot est faible) par un sentier étroit et fort pentu, rendu glissant par l'humidité et les feuilles mortes, jusqu'au sommet de la coline, à près de 300m au-dessus de la ville.
Nous poursuivons sur le plateau avant de redescendre à travers des vignes de champagne jusqu'à Baroville, puis nouvelle montée, moins rude celle-là, avant de rejoindre la forêt et d'atteindre Clairvaux.
Nous visitons l'abbaye-prison (photos interdite, portable éteint et carte d'identité déposée).
L'ancienne partie du XII° siècle qui subsiste - bátiment des convers - a été très bien restaurée et impressionne par sa taille.
La partie du XVII° siècle qui a servi de prison jusqu'en 1974 est en piteux état.
Le cloître a été coupé à mi hauteur au XIX° siécle pour faire des cellules collectives en grand nombre (il y avait 1500 prisonniers à cette époque).
Le 1er étage et le second sont occupés par des "cages à poules" cellules individuelles de 2m sur 2m et 2 m de hauteur, contenant une paillasse, une table, un broc à eau et un seau hygiènique.
La centrale actuelle renferme 150 prisonniers et emploie...un peu plus de 1000 (j'ai bien dit mille) personnes.
Après cette visite, j'ai accompagné Elisabeth à l'arrêt du bus.
Demain, je repars seul pour 9 jours.
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